Genre : Roman, Cosy Mystery
Résumé :
Branle-bas de combat à l'EPHAD Saint-Médor : des morts suspectes s'enchaînent dans cette maison de retraite où d'ordinaire l'ennui est le lot quotidien des résidents ! Noël approche, les familles des résidents de Saint-Médor sont conviés à une fête. Arthémise s'est plié en quatre pour faire plaisir à sa grand-tante Hortense. Il a acheté une farandole de desserts absolument succulente pour remonter le moral de la vieille dame au caractère bien trempé. Mais tata Hortense refuse de le voir, et en plus, un résident meurt et on suspecte ses mignardises. Et donc, lui. Ce Monsieur tout le monde malchanceux et serviable est du genre à attirer les ennuis, mais ça, il ne l'a pas vu venir. Ce qui devait être une visite de quelques heures se transforme en séjour prolongé... Aidé d'une armée d'enquêteurs aussi improbables que drôles, Arthémise va devoir trouver le fin mot de l'histoire s'il ne veut pas finir entre quatre murs... Ou quatre planches !
"Mon cher Neveu,
Comme tu le sais, Tante Hortense est à Saint-Médor depuis cet été. Il serait de bon ton que tu ailles lui rendre une petite visite, pendant les fêtes de Noël. Comme chaque année, nous serons aux Gets, c’est la tradition. Il nous sera donc parfaitement impossible d’aller voir tata là-bas. On te fait entièrement confiance.
Ton oncle, Benjamin.
PS 1 : n’oublie pas de lui apporter des gâteaux, c’est Noël après tout.
PS 2 : Joyeux Noël."
Mon avis :
Alors qu’il vient rendre visite à sa tante, Arthémise se retrouve bloqué dans la maison de retraite suite à une succession de décès dans l’établissement. Le personnel est décimé en quelques jours ; la police enquête mais piétine. Arthémise tente d’y voir clair aussi mais son attitude le désigne parfois comme un suspect. Qui en veut à l’EHPAD ? Pour quelle raison ?
Dans ce roman, j’ai fait la connaissance d’une multitude de personnages aux noms tous plus farfelus les uns que les autres. L’auteur s’est amusé à faire des jeux de mots, comme Yvan Leterib, le Dr Jean Bave, Marthe Irisée, Phil Moilsel, Fleur Follet… J’ai essentiellement suivi Arthémise, avec son nouvel ami Maurice Génépi (un résident), sa tante Hortense et le commissaire Duchêne. Certains personnages sont touchants, attachants ; d'autres plus mystérieux. J’ai bien aimé la répartie de quelques résidents, leur apparente innocence et parfois, leur naïveté.
Dans un huis-clos au cœur de l'hiver, j’ai déambulé avec Arthémise dans les couloirs incertains de la maison de retraite. Après une mort aussi soudaine que violente, l’établissement est sous le choc. Le jeune homme, dernier arrivé avec des gâteaux suspects, est tout de suite pointé du doigt. Mais cela ne s’arrête pas là : une infirmière, un kiné, un cuisinier, un prof de sport… Les uns après les autres, les membres du personnel tombent comme des mouches. Les occupants se méfient, se jaugent. Un climat d’insécurité s’installe, l’inquiétude grandit et la tension est palpable. L’ambiance reste toutefois légère puisqu’il s’agit d’une histoire d’un genre plutôt loufoque et décalé. On trouve tout de même du rythme, des rebondissements et le dénouement apporte des explications attendues.
Ce cosy mystery est un peu différent des autres que je lis habituellement car l’humour est beaucoup plus prononcé, voire même burlesque. Avec dérision, l’auteur joue avec les mots, les expressions, les noms. Les échanges entre les personnages sont aussi dans le style absurdes et drôles. J’avais l’impression d’assister à une pièce de théâtre, une comédie loufoque, un vaudeville. Ce n’est pas forcément le genre que je préfère, mais l’intrigue a suscité mon intérêt. La vie dans l'EHPAD est un peu tourné en caricature : les résidents, le personnel, les horaires, les médicaments, le quotidien. Avec tendresse, je me suis amusée à lire certains passages. Je regrette simplement que les chapitres soient si longs : cela cassait un peu la dynamique parfois. Globalement, ce récit est divertissant et fait passer un bon moment. Soignée, la plume de Thierry Dardart est plaisante à lire.
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Service Presse
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