Genre : Roman, Suspense, Policier
Résumé :
Jeune homme sans histoires, Andréa Davenport est retrouvé inanimé au beau milieu de la nuit à la bibliothèque Sainte-Geneviève, à Paris. Il ne doit son salut qu’au courage d’un témoin anonyme qui prétend avoir assisté à son lynchage. Les policiers comprennent très vite qu’il s’agit d’une exécution ratée portant la signature du Groupe Ariane. Cette mystérieuse organisation promet une série d’assassinats à travers l’Europe à des fins de déstabilisation politique. Très rapidement pourtant, celui que tout le monde considérait comme une victime se voit pointé du doigt. Les incohérences de son récit, mais aussi divers éléments compromettants ainsi qu’une effroyable vidéo apparue peu de temps après son évasion du commissariat, viennent confirmer les craintes des enquêteurs. Traqué de toutes parts, Andréa Davenport réalise qu’il est pris au piège d’un jeu qui lui échappe, et dont il ne maîtrise absolument rien, pas même les règles. L’art, l’histoire et surtout les échecs, sont au cœur des indices que lui a laissés son adversaire. Il n’aura d’autre choix, pour prouver son innocence, que de poursuivre la partie. De nombreuses vies, à commencer par la sienne, sont en jeu…
Extrait :
"Cette affaire aurait probablement connu des développements bien différents sans l’heureux concours à son commencement de Jean-Bernard Bonvoisin, ou JB pour les intimes. PHAROS, une unité basée à Nanterre qui avait pour mission de traquer les crimes et délits sur internet.
[…]
Au total, seize petites phrases repérées sur une célèbre messagerie cryptée, faisaient état d’un série d’enlèvements aux quatre coins du continent. Aucun lieu, aucune identité, aucune date n’étaient cités. Mais les échanges vocaux interceptés mentionnaient près d’une trentaine d’enlèvements tout de même. Il était aussi question d’enterrements, de diffusion des images, mais également de psychose et de projet politique de déstabilisation à grande échelle, afin que les citoyens prennent conscience de l’incurie de leurs forces de police et de leurs gouvernants."
Mon avis :
Agressé, Davenport se retrouve mêlé à un complot international passant de victime à suspect. Il compte bien résoudre l’énigme qui lui vaut ces accusations et les forces de l’ordre font leur possible pour arrêter cette folie. Dans un rythme effréné, les protagonistes vont vivre des moments intenses.
Dans ce roman, j’ai fait la connaissance d’Andréa Davenport, un homme a priori sans histoire mais qui se réveille un matin, contusionné, à l’hôpital. La police tente de comprendre pourquoi et par qui il a été attaqué de la sorte. Taiseux, l’homme s’exprime peu ou maladroitement. Il croisera la route de Mélissa, une jeune femme qui sera d’un grand soutien dans sa quête. J’ai aussi découvert un détenu mystérieux, ainsi que quelques personnages qui graviteront dans cette affaire. Je ne me suis attachée à aucun d’entre eux : on se sait pas à qui se fier.
Dynamique, cette intrigue est complexe. Elle demande de la concentration et de la patience. Davenport, comme le lecteur, est happé dans une histoire qui dépasse les frontières : une organisation, un complot… Que se passe-t-il ? Quel est le lien entre toutes ces personnes ? Dans une ambiance pesante et inquiétante, on se pose beaucoup de questions. De découvertes en rebondissements, le lecteur est tenu en haleine du début à la fin. À bout de souffle, le dénouement apparait progressivement, révélant des informations qui permettent de comprendre tous les tenants et aboutissants.
Je n’ai pas de reproche particulier à faire sur le fond et la forme du roman. J’ai trouvé qu’il y avait de l’action, du suspense et du mystère. L’auteur a imaginé une histoire assez élaborée, telle une pelote de laine emmêlée qu’il faut défaire ; cela nécessite de l’attention et de la réflexion. L’atmosphère m’a semblée oppressante, un sentiment d’urgence se dégageait constamment. Malgré tous ces bons ingrédients, je n’ai pas accroché à ce livre, tout simplement parce qu’il n’était pas à mon goût, tout comme les films du même genre auxquels je n’adhère pas forcément non plus. Visuelle, la plume de Francis Van Gured permet de se projeter avec facilité ; elle est soignée et entrainante.
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Service Presse
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