Résumé
La vie de Sam Duval, jeune galeriste passionnée, est loin d’être rose. Les affaires ne marchent pas fort, mais hors de question de se laisser abattre ! Au moment où tout espoir semble perdu, elle déniche la perle rare : un tableau de Monet ! Un expert de la fondation Walestine a beau remettre en question son authenticité, Sam en est sûre : elle a mis la main sur un chef-d’œuvre ! Elle est sauvée ! Mais un soir, tout s’effondre : quelqu’un a dérobé son précieux Monet ! Sam n’a aucun doute, ce n’est pas une coïncidence si elle a été cambriolée précisément après avoir récupéré ce tableau. Si elle veut sauver sa galerie, elle n’a pas le choix, elle doit résoudre ce mystère et retrouver le tableau ! Accompagnée de son fidèle cocker Socrate et du séduisant Matthias Walestine, le fils de l’homme à la tête de la fondation Walestine, elle mène l’enquête et découvre que son tableau n’est pas le seul prétendu Monet qui a disparu. Une coïncidence ? Sam n’y croit pas ! Les questions pleuvent... Son tableau est-il authentique ? Quel lien mystérieux relie la fondation Walestine avec ces vols d’œuvres d’art ? Et surtout, à qui Sam peut-elle vraiment faire confiance ?
Extrait
"Elle ouvrit les yeux et découvrit la porte de son appartement fracturée.
Que s’était-il passé ? Et Socrate ? Socrate ! Sans réfléchir, elle se faufila par l’espace laissé par la porte entrebâillée.
- Socrate ! Socrate ! appelait-elle tandis que Matthias tentait de la retenir, lui criant que les malfrats pouvaient être encore là.
La peur lui saisissait le ventre, l’empêchait de respirer. Elle n’aurait jamais dû le laisser seul. Où était-il, bon sang ? Elle ne le trouvait pas. Enfin, elle entendit un hululement éteint. Elle se précipita dans la direction de la plainte sourde et ouvrit d’un geste vif les portes de sa penderie. Son petit chien se cachait là, sous une pile de vêtements qui étouffait ses pleurs. Libéré, l’animal sauta dans ses bras et la couvrit de ses léchouilles. Qu’elle avait eu peur ! Quel genre de monstre enfermait donc les cockers dans les placards ?! Qui se comportait comme ça ! Et pouvait faire mal à cette boule de poils ! Matthias l’avait rejointe et se tenait derrière elle, la main sur son épaule. Elle l’entendit à peine quand il l’informa qu’il avait appelé la police. Tout ce qui lui importait était là, contre son cœur.
Il lui fallut un certain moment pour reprendre possession de son esprit et laisser Socrate retrouver le sol. Sam était sonnée. Quelqu’un s’était introduit chez elle et aurait pu faire du mal à son compagnon à quatre pattes."
Mon avis
Galeriste investie (mais un peu fauchée), Samantha est victime d'un cambriolage : le tableau de son amie Agatha a été volé. Cette peinture, pourtant sans valeur d'après la fondation Walestine, semble avoir finalement un intérêt. Et si Sam avait raison, serait-ce un Monet ? Qui donc a pu lui dérober ? Dans cette improbable affaire, elle se fait aider par ses amis, mais elle est aussi épaulée par un nouvel (et inattendu) petit-ami... un descendant (et richissime) Walestine, Matthias ! Toujours accompagnée de son fidèle Socrate, affectueux cocker, Sam compte bien faire la lumière sur cette histoire bien plus complexe et dangereuse qu'en apparence.
Dans ce roman, j'ai découvert une jeune femme indépendante, Sam, qui vit avec son chien Socrate. Mordue d'art, elle en a fait son métier en ouvrant une galerie. Entre ventes et expositions, elle se montre plutôt douée et a l'oeil pour dénicher des pépites. Ses amis, Agatha et Julien, sont précieux et bienveillants pour elle. Sincères, ils n'hésitent pas à l'aider mais aussi à dire leurs pensées. Faisant régulièrement appel à la fondation Walestine pour expertiser des œuvres, Sam est en contact avec M. Joncourt mais elle n'avait jamais rencontré le fondateur, le célèbre Edward Walestine, ni ses fils Philippe et Matthias... jusqu'à son Monet. Une romance nait entre elle et Matthias ; il sera un allié surprenant et enthousiaste. Un ex rôde aussi dans les parages, Clément Balin, policier, qui est chargé de l'enquête sur le cambriolage... Certains personnages sont touchants et profondément gentils, tandis que d'autres sont plus difficiles à cerner.
Concernant l'intrigue, elle démarre avec l'expertise du tableau d'Agatha - et la désillusion de Sam qui pensait que c'était un authentique Monet. Avant de pouvoir rendre la toile à son amie, la jeune femme est cambriolée et la peinture disparait. Certaines conclusions des policiers laissent penser que ce n'est pas une coïncidence. Soutenue par Agatha et Julien, Sam démarre sa petite enquête en même temps que son histoire d'amour avec Matthias... Mais lorsqu'elle découvre certains éléments, elle se rend compte que son vol va bien plus loin qu'un simple larcin. Suspicions, doute, tensions... tout se complique. Dans une ambiance inquiétante, Sam va devoir prendre des risques pour parvenir à déjouer un trafic déconcertant. De découvertes en révélations, entre scènes cocasses et dramatiques, elle n'est pas au bout de ses peines, mais, déterminée, elle ne lâchera rien. Après diverses péripéties, j'ai découvert un dénouement qui répond à toutes les questions.
Même si je ne suis pas une adepte de l'art, l'univers de ce roman a été plaisant à découvrir. Il faut dire que Sam est une jeune femme assez dynamique et pétillante qui ne nous laisse pas le temps de nous poser trop de question. Elle a su m'entrainer dans son quotidien avec Socrate et ses amis. Son caractère fort se fragilise en présence du beau Matthias, amenant des situations parfois gênantes qui m'ont bien amusée. J'ai trouvé que leur histoire allait assez vite mais Sam est tellement exaltée qu'on ne peut que la suivre. L'atmosphère est à la fois légère et pesante, ce qui répond bien au genre du cosy mystery. Rythmé, le récit connait de multiples rebondissements qui entretiennent le suspense et tiennent en haleine. Les ultimes révélations concluent cet opus d'une manière assez radicale, ce qui m'a étonnée, mais cela n'est pas incohérent. Tout au long de la lecture, j'ai ressenti les émotions de la narratrice, Sam ce qui m'a permis d'être au plus proche d'elle. Dans un style simple et clair, j'ai apprécié la plume de Bella Donna Clarke.
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Service Presse
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