Genre : Roman, Chick-Lit
Résumé :
Marie, cherche l'amour et un sens à son existence dans un monde en perpétuel changement. Cette quarantenaire, à la vie professionnelle active mais à la vie sentimentale vide depuis la perte de son grand amour, dépasse sa peur de la souffrance pour se redécouvrir capable d'aimer et d'être aimée, grâce à Manon, son amie, sa plus fidèle alliée.
Extrait :
"Côte d'Azur. Mardi 1er décembre.
Flâner dans la vieille ville de Nice vous émoustille tous les sens.
On reçoit les couleurs comme une fête. On y entend l'accent nissart. On respire les fleurs du cours Saleya et les épices.
Nichés en hauteur ou masqués entre deux murets, on découvre de véritables trésors, indécelables au premier regard.
Dans la ruelle obscure qui donne sur le marché, vous ne trouverez pas de poisson, mais une maison devant laquelle passent les touristes sans lever les yeux.
C'est une vieille maison dont une partie de la façade a été peinte, comme souvent au Moyen Âge et à la Renaissance. Une fresque datant de 1584 subsiste encore. Les Niçois y sont très attachés."
Mon avis :
Jeune quarantenaire, Marie est en pleine introspection sur sa vie amoureuse. Entre doutes et souvenirs, elle ne sait pas quelle direction donner à son avenir. Elle veut être heureuse mais ne pas revivre les épreuves du passé. Pour l'aider, son amie Manon est toujours présente.
Ce roman, raconté à la première personne, est comme un journal intime. Marie y déverse ses pensées, ses émotions et ses réflexions. J'ai pu découvrir le passé de cette femme qui a vécu de belles histoires amoureuses, mais qui a aussi souffert. J'ai ressenti des sentiments divers mais toujours intenses (joie, tristesse...).
Au fil des pages, j'ai lu la passion qui a animé Marie. Attachante, cette femme rêveuse transmet ses envies de romantisme. Elle revit ses histoires avec Florent, Luca ou encore Gwendal. S'ouvrir à quelqu'un d'autre, est-ce encore synonyme de souffrance ? Marie va-t-elle oser briser sa solitude pour goûter encore au bonheur, à la vie, à cette passion qu'elle aime tant ?
Le récit parle d'amour possible et impossible. En douceur, on y lit beaucoup de tendresse. Manon essaye d'aiguiller Marie au mieux car elle se perd dans ses hésitations. Pourtant, elle a envie d'être entourée d'un homme solide qui saura prendre soin d'elle. Durant l'histoire, Marie voyage et nous entraine avec elle grâce à des descriptions réalistes. L'ensemble est très poétique et incite à la réflexion. Globalement, j'ai bien aimé ce roman, mais j'ai parfois eu du mal à me repérer entre passé et présent. La plume de Yolande Egyed est agréable à lire.
Ma note : 3/5
De cette auteure, j'ai aussi lu : Dissection à l'anglaise.
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Service Presse